Autrefois nommée Bessarabie, la République de Moldavie ne doit pas être confondue avec la région de Moldavie (capitale Iassy), une des trois composantes de la Roumanie actuelle avec la Valachie et la Transylvanie. À la différence de la Roumanie, la République de Moldavie n’est pas membre de l’Union européenne ni de l’OTAN. Elle est frontalière avec l’Ukraine. Son territoire officiel comprend une région russophone, sécessionniste de fait, la Transnistrie (capitale Tiraspol). Des troupes russes (environ 1 500 hommes) 2 stationnent en Transnistrie, étroite bande de terre enserrée entre le reste de la Moldavie et l’Ukraine.
On estime que près de 25 % de la population de la République de Moldavie vit à l’étranger, dont une majeure partie au sein de l’Union européenne. Du temps de l’URSS, la Moldavie, en très grande partie rurale, était notamment connue pour être une zone de production de vins, ce qu’elle est restée.
Elle regroupait 34 pays dont les États-Unis et 15 organisations internationales. Elle était pilotée par un triumvirat composé de l’Allemagne, de la France et de la Roumanie. L’objectif était double. Tout d’abord réagir – au seuil de l’hiver – à la pire crise énergétique du pays depuis trente ans et ensuite accompagner la Moldavie sur le chemin de son adhésion à l’UE.
La Moldavie est désormais privée du gaz russe et de l’électricité ukrainienne. Elle accueille toujours 80 000 réfugiés ukrainiens sur son sol.
À l’issue de cette conférence, la France s’est félicitée de l’octroi d’une nouvelle tranche d’aide internationale de 100 millions d’euros à la République de Moldavie.