Selon Oussama Hamada, Premier ministre par intérim du gouvernement de l’Est de la Libye, le bilan des inondations dans le pays serait d’au moins de 2 000 morts et 10 000 disparus. Un bilan qui risque de s’alourdir dans les prochaines heures. Après avoir traversé la Grèce, la Turquie et la Bulgarie, où elle avait fait 27 morts, la tempête Daniel a frappé de plein fouet la Libye dimanche 10 septembre. Elle a causé la mort d’au moins 2 000 personnes et 10 000 autres. L’épicentre du drame : l’ancienne capitale de la province de Cyrénaïque, Derna. La ville est aujourd’hui déclarée comme « sinistrée ». D’autres villes ont aussi été touchées à l’est du pays comme El-Beïda, Sousse ou encore Al-Marj. . Une situation que les autorités locales jugent « catastrophique » et « hors de contrôle ».
Les pluies torrentielles ont tout emporté sur leur passage. Les images sont impressionnantes. On y voit des quartiers totalement dévastés et de nombreux bâtiments détruits à cause des déplacements massifs de boue. La Croix-Rouge redoute que le bilan soit « énorme ». En Égypte, pays voisin, les autorités se préparent déjà à être frappées par les intempéries qui risquent de se déplacer. Le gouvernement de l’Est de la Libye, non reconnu par la communauté internationale, a déclaré trois jours de deuil national.
Emmanuel Macron a exprimé sur Twitter sa « solidarité avec le peuple libyen qui subit de terribles inondations. La France présente ses condoléances aux familles des victimes et mobilise des moyens pour apporter une aide d’urgence ». Aussi, la mission de l’ONU en Libye a dit « suivre de près la situation d’urgence ».