« Aucun Palestinien n’est expulsé de Gaza. » Donald Trump a changé son fusil d’épaule. Et le monde respire, surtout le Moyen-Orient.
Déjà son projet de « Riviera » a Gaza avait soulevé des interrogations, mais c’est surtout ce propos qui laissait penser qu’après avoir expulsé les Palestiniens en Jordanie ou en Égypte, ce qui revenait à pratiquer un nettoyage ethnique, les États-Unis auraient annexé l’enclave pour la transformer en paradis. Pour qui, pour quoi ? Trump était resté évasif sur la finalité.
Dans un revirement spectaculaire qui soulage Égypte et Jordanie au premier plan, Donald Trump montre qu’il est capable de ne pas rester buté sur une mauvaise idée. Cela dit, ses rêves de transformer un champ de ruine en Promenade des Anglais à Nice aura eu le mérite de mobiliser les pays arabes pour trouver en urgence un plan alternatif mais de montrer également une mobilisation sur l’avenir de Gaza et des Palestiniens.
L’explication réside sûrement aussi dans la tenue des premiers échanges officiels et directs entre Américains et membres du Hamas. Avant de parler de reconstruire, Trump semble être désormais déterminé à obtenir la libération de tous les otages.