La bande de Gaza a été de nouveau la cible de frappes massives israéliennes dans la nuit du 17 au 18 mars, faisant plus de 400 morts selon le ministère de la Santé contrôlé par le Hamas. Il s’agit de l’opération militaire la plus importante depuis le cessez-le-feu conclu le 19 janvier dernier, désormais rompu.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a justifié ces frappes par la nécessité de pousser le Hamas à libérer les otages encore détenus. Dans une allocution télévisée, il a prévenu : « Ce n’est que le début », affirmant que les négociations n’auraient désormais lieu « que sous le feu ». Son ministre des Affaires étrangères a confirmé que l’opération se poursuivrait dans les jours à venir, et que cette action était menée en pleine coordination avec Washington.
Le Hamas, lui, accuse Israël de vouloir imposer « un accord de reddition écrit avec le sang de Gaza » et appelle les pays soutenant la cause palestinienne à faire pression sur les États-Unis. Dans un silence militaire apparent, le mouvement islamiste cherche à mobiliser l’opinion internationale.
À l’étranger, les réactions indignées se multiplient : la France, l’Allemagne, la Russie et l’Espagne ont dénoncé ces frappes, tandis que le président turc Erdogan a qualifié Israël d’« État terroriste ». L’ONU, de son côté, dénonce une population « replongée dans la peur abjecte ».
Malgré ces condamnations, Israël semble déterminé à poursuivre son offensive, considérant qu’aucune autre solution n’est possible face à l’intransigeance du Hamas.