Géopolitique
Donald Trump atteint par une balle lors d’un meeting en Pennsylvanie
L’ancien président américain, en campagne pour un nouveau mandat, a été la cible le 13 juillet d’un jeune homme de vingt ans, Thomas Matthew Crooks. Cet attentat, qui raté de peu sa cible et causé la mort d’un spectateur, s’inscrit dans une longue tradition de violences politiques contre les présidents américains.
Jérôme Besnard
13 juillet 2024 à 22:00
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Si tout le monde se souvient des attentats qui ont coûté la vie au président John F. Kennedy en 1963 à Dallas, à son frère Robert à Los Angeles en 1968 ou au président Abraham Lincoln en 1865 à Washington, tué par un acteur, on oublie bien d’autres incidents qui ont pu ou auraient pu mettre fin prématurément à la carrière de présidents ou d’anciens présidents américains. Le 14 octobre 1912, alors qu’il est en campagne à Milwaukee, Theodore Roosevelt (1858-1919) «est victime d’un tir de de John F. Schrank, un tenancier de bar d’origine bavaroise. Miraculeusement, la balle n’atteint pas le poumon du président et Roosevelt continue son discours. Le projectile ne lui sera jamais retiré du corps.
En février 1933, peu après son élection et peu avant son investiture comme président des USA, c’est Franklin Roosevelt qui est la cible manquée à Miami de l’anarchiste d’origine italienne Giuseppe Zangara qui parvient néanmoins à tuer le maire de Chicago, Anton Cermak.
Une longue tradition d’attentats contre les présidents des États-Unis d’Amérique
Après Abraham Lincoln et avant John Kennedy, deux présidents des États-Unis, aujourd’hui assez oubliés, seront assassinés au cours de leurs mandats : James Garfield dans une gare de Washington par un avocat proche de la démence le 2 juillet 1881 et William McKinley en 1901 à Buffalo. Les deux victimes mettront plusieurs jours à mourir.
Le 30 mars 1981, c’est Ronald Reagan qui est victime d’une tentative d’assassinat devant l’hôtel Hilton de Washington par un fou. Atteint au poumon, le président réchappera aux six balles de revolver tirées par John Warnock Hinckley.
Dans tous les cas, l’attentat contre Donald Trump va renforcer son image de « ressuscité » récurrent ayant traversé depuis des décennies bien des situations difficiles au plan politique, physique, judiciaire et économique. Atteint à l’oreille, il est passé à quelques millimètres de la mort, déclenchant une vague de solidarité mondiale, de Viktor Orban, qui l’a rencontré en …
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