Interdiction de l’hommage à Dominique Venner

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Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a justifié sa décision invoquant la déclaration des Droits de l’homme et du citoyen. A l’origine de la décision on trouve la circulaire Darmanin, autorisant les forces de police administratives à interdire toute réunion publique, en cas de risques de propos racistes ou discriminants une minorité visible. En effet selon l’arrêté préfectoral, le passé militant de Dominique Venner, ancien membre de l’OAS (ce qui est factuellement faux) et de Jeune Nation ainsi que ses positions sur le grand remplacement, partagées, selon les dires du préfet, par les participants, justifierait l’interdiction d’une telle manifestation.

Prévenu de la décision le vendredi soir, l’Institut Iliade a bien entendu contesté la décision devant le Tribunal administratif de Paris mais le juge en référé liberté n’a pas considéré l’affaire prioritaire et n’a accusé réception du recours que le lundi matin, soit au lendemain de la manifestation. La justice a par ailleurs débouté le plaignant, pour des motifs procéduriers. Contacté par OMERTA, Claude Chollet, secrétaire général de l’Institut Iliade a annoncé répondre à ces attaques politiques de la macronie sur le terrain judiciaire. C’est ainsi que deux plaintes vont être déposé par les avocats de l’Institut Iliade. Une devant le Conseil d’Etat pour faire annuler la circulaire Darmanin, demandant aux préfets d’interdire toute manifestation organisée par « l’ultra-droite ». M. Chollet considérant celle-ci comme une dérive politique et autoritaire contre la liberté de penser et de manifester. Une deuxième devant la cour pénale pour décision discriminatoire de police contre le préfet de police Laurent Nunez, puisque la loi Pleven énonce l’interdiction de toutes décisions administratives fondées sur les idées politiques de l’administré concerné. Enfin, l’institut Iliade n’entend pas renoncer à son hommage à Dominique Venner et compte réitérer son colloque dans trois semaines   

Propos tronqués, décision infondée
Selon toute vraisemblance, le préfet a appuyé sa décision sur la base de l’article de l’universitaire et spécialiste de l’extrême-droite, Nicolas Lebourg « Dix ans après la mort de Dominique Venner, l’extrême droite européenne commémore son « samouraï » ». Or la ressource documentaire utilisée par Lebourg provient des archives des renseignements généraux. De nombreux propos et faits attribués à l’écrivain nationaliste, dans les notes et rapports de police de l’époque sont tronqués, amplifiés et non vérifiés. Sur le fond, c’est l’adhésion à la théorie du grand remplacement par Venner et les intervenants du colloque, qui constitue le motif d’interdiction de la manifestation. Or, si la théorie de l’écrivain Renaud Camus, est peut-être contestable sur le plan scientifique, elle ne fait pas l’objet d’un délit d’opinion conformément à la législation française. 

Darmanin impuissant fait dans l’esbrouffe
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un combat politique de Mr le ministre contre l’extrême droite, dont il est pourtant originaire. Impuissant sur l’immigration, incapable de lutter contre le grand banditisme, dans un climat de délitement de son ministère qui doit faire face à une vague de démission sans précédent, M. Darmanin s’acharne contre ses géniteurs politiques. Tels les moulins à vent de Cervantes, le résident de la place Beauvau voient tous ces groupuscules d’extrême droite comme des géants menaçants. Pourtant le bon déroulement de la marche de la Jeanne d’Arc, organisé par les royalistes, que la préfecture avait pourtant tenté d’interdire, démontre bien le caractère inoffensif de ces groupuscules pour l’ordre public. Mais si Don Quichotte était pauvre et sympathique, M. Darmanin est ministre et souvent méprisant. 

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