Économie
Le gouvernement de Michel Barnier tente de répondre à la détresse des agriculteurs
Même sourde, la colère des agriculteurs demeure tant confrontés à de récurrents problèmes de trésorerie pour des raisons aussi diverses que l’évolution climatique, l’empilement des normes, la pression des circuits de distribution, les outrances des écologistes radicaux. Le nouveau gouvernement a ainsi hérité d’un dossier brûlant. Le nouveau gouvernement a ainsi hérité d’un dossier brûlant.
Jérôme Besnard
8 octobre 2024 à 06:30
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Ce jeudi 10 octobre, les agriculteurs sauront enfin à quelle sauce ils seront mangés avec la présentation du Projet de loi de finances 2025. Un budget qui devra être adopté dans la précipitation du fait de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. Une dissolution qui aura également repoussé à janvier prochain l’adoption du Projet de loi d’orientation agricole qui devrait l’être depuis cet été.
Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, le jeudi 3 octobre et Michel Barnier, Premier ministre, le lendemain, ont pu prendre le pouls du monde agricole au Sommet de l’élevage de Cournon, près de Clermont-Ferrand. Il y fut principalement question de gestion des risques sanitaires mais également des réponses à apporter aux producteurs de lait face aux annonces inquiétantes des industriels assurant leur collecte.
Concernant les victimes de la maladie hémorragique épizootique (MHE) et la fièvre catarrhale ovine de type 8 (FCO-8), Annie Genevard a annoncé que les programmes liés au Fond national de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FNSE) étaient validés jusqu’à la fin de l’année.
Le ministre a également annoncé ouvrir la vaccination gratuite contre la FCO-3 aux élevages de toute la France, les autorités sanitaires disposant du stock de vaccins nécessaires. Un fond d’indemnisation spécifique sur les dégâts causés par ce virus va être mis en place, a-t-elle ajouté.
Dans l'attente du Projet de loi d'orientation agricole
Annie Genevard a ensuite tenu à rassurer les agriculteurs sur les dossiers liés aux aides liées à la Politique agricole commune (PAC), qu’il s’agisse de celles versées aux éleveurs dont les troupeaux ont été décimé ou sur le versement de l’avance des aides par l’État au 16 octobre. Enfin, elle a annoncé prendre en compte les difficultés liées aux retombées néfastes des contrôles satellitaires imprécis en matière d’assurance-récolte aux prairies.
De son côté, Michel Barnier a annoncé la mise en place de prêts garantis par l’État …
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