Économie

Le réseau TGV saboté, l’extrême-gauche pointée du doigt

La lecture des articles est réservée aux abonnés

La ligne du TGV Atlantique a été incendié au niveau de Courtalain (Eure-et-Loir) sur le tronçon Paris-Le Mans qui dessert la Bretagne et le Sud-Ouest. Celle du TGV Est a, elle, été sabotée à la hauteur fr Pagny-sur-Moselle (Meurthe-et Moselle), ainsi que dans la Meuse, paralysant les trains desservant Strasbourg et Luxembourg. Le réseau nord, desservant Lille et Bruxelles a lui été saboté à Croisilles, non loin d’Arras (Pas-de-Calais). Une opération similaire a échoué à Vergigny (Yonne) sur l’axe Paris-Lyon grâce à l’intervention d’agents de la SNCF. Selon l’entreprise de transport, ce sont 800 000 voyageurs qui sont touchés par les conséquences de ces actes.

La perspicacité des services de renseignement déjouée par des commandos nocturnes


Ces sabotage ont été perpétré le jour même de la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques de Paris et à la veille d’un des grands weekends de chassé-croisé des vacances d’été. Parmi les pistes possibles, celle d’une action de l’extrême-gauche radicale est privilégiée. On se souvient qu’en 2008, une tentative de sabotage d’une ligne de TGV en Seine-et-Marne avait été attribuée par le gouvernement de droite d’alors à un groupuscule libertaire sans que toute la lumière soit faite sur l’affaire. En 2018, Julien Coupat et Yildune Lévy, principaux prévenus, avaient été relaxés lors du procès, faute de preuves solides de leur implication dans l’affaire. Leur « Comité invisible » avait évoqué la possibilité de tels sabotages dans le livre-manifeste L’Insurrection qui vient.

Alors que s’ouvrent les Jeux Olympiques, ces sabotages concertés de lignes ferroviaires interrogent quant à l’efficacité des services de renseignement intérieur, incapables d’avoir anticipé une action qui n’a rien de l’opération d’un « loup solitaire » mais est le fruit d’une solide organisation impliquant possiblement un nombre conséquent de militants organisés en petits commandos. Le parque de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête pour « dégradations en bande …

Jérôme Besnard

Soutenez un média 100% indépendant

Pour découvrir la suite, souscrivez à notre offre de pré-abonnement

Participez à l'essor d'un média 100% indépendant
Accédez à tous nos contenus sur le site, l'application mobile et la plateforme vidéo
Profitez de décryptages exclusifs, d'analyses rigoureuses et d'investigations étayées

Commentaires

Soyez le premier à ajouter un commentaire

À lire

OMERTA de retour dans les kiosques le 13 septembre 2024 !

Vous l’attendiez avec impatience. Après 5 numéros du magazine OMERTA et un hors-série parus depuis le début de l’année 2023, voici la sixième livraison trimestrielle de notre publication papier qui rencontre toujours plus de succès en kiosque. Elle sera disponible dès le jeudi 12 septembre en kiosque dans toute la France.

La surprise Barnier : un gaulliste europhile entre à Matignon

Selon nos informations, Michel Barnier n’exclut de faire entrer au gouvernement une personnalité issue du Rassemblement national, parti qui détient la clé de la survie du futur gouvernement qui sera sous la menace permanente du vote d’une motion de censure.

Un oligarque face à la guerre

Il était l’une des personnalités les plus en vue de la Russie de Vladimir Poutine, c’est désormais un fugitif traqué à la fois par Moscou et par Kiev. Magomed Gadzhiev, ancien député et toujours multimillionnaire, paye-t-il son opportunisme? Il a en tout cas brûlé ses vaisseaux, son destin hors norme est désormais suspendu à l’obtention d’un passeport. Récit. Un article, à retrouver dans le magazine numéro 4 d’OMERTA, « La guerre des mondes », disponible sur notre site internet, boutique.omertamedia.fr.

Refus d'obtempérer : permis de tuer

Le directeur de la rédaction d’OMERTA, Régis Le Sommier revient sur la prolifération inquiétante des refus d’obtempérer, alors que l’on vient d’apprendre l’interpellation du rappeur Zola pour un tel délit et que la France est encore émue aux larmes par le témoignage de l’épouse du gendarme Éric Comyn écrasé par un multirécidiviste étranger.

Alain Delon ou le dernier reflet de l’insolence française

En tirant sa révérence à 88 ans ce 18 août dans sa propriété de Douchy, l’acteur français de renommée internationale a réveillé la France d’une torpeur estivale. Il avait incarné au cinéma des personnages virils et insolents, à rebours des injonctions de la moraline contemporaine, dominant le septième art de son pays durant trois décennies.

À Voir

Iran : retour d'expérience sur CNews de Régis Le Sommier

Débat entre Régis Le Sommier et BHL