Économie
Où en est l'économie russe ?
Malgré les nombreuses sanctions occidentales appliquées à la Russie depuis presque trois ans, Vladimir Poutine a déclaré que le vaste secteur énergétique national sera en mesure d'atteindre ses objectifs. Il salue également la coopération avec les BRICS et l'OPEP (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole).
Julie Péron
27 septembre 2024 à 14:15
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Depuis le début de la guerre entre la Russie et l'Ukraine en février 2022, l’Union européenne et ses partenaires internationaux ont sanctionné à plusieurs reprises la Russie, avec des mesures allant de l'interdiction de l’entrée du président russe sur le territoire de l'Union européenne à des sanctions purement financières. L'UE interdit également l’exportation vers la Russie de biens et technologies, servant au raffinage du pétrole ou à la liquéfaction du gaz, ainsi que tout nouvel investissement européen dans le secteur énergétique russe. Des sanctions colossales, qui sont même présentées sur le site du gouvernement comme des mesures qui "affectent déjà fortement l’économie russe et qui continueront d’avoir un impact significatif". L'ancien ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait également assuré en mars 2022, que "les sanctions économiques et financières sont d'une efficacité redoutable" et que la France allait "provoquer l'effondrement de l'économie russe". Vladimir Poutine a déclaré ce jeudi 26 septembre, à l'occasion de la semaine russe de l'énergie, que l'industrie gazière connaît des changements qui impliquent non seulement "une réorientation des exportations de l'Occident vers l'Orient, mais aussi une augmentation significative des approvisionnements sur le marché intérieur". Les ventes de pétrole et de gaz russes représentent environ un tiers des recettes budgétaires totales de l'État et sont essentielles pour soutenir l'économie du pays.
"D'ici la fin de la décennie en cours, la consommation énergétique en Russie augmentera en moyenne de 2 %"
Vladimir Poutine a fait l'éloge de la coopération entre la Russie et le groupe des pays BRICS, que Moscou considère comme un contrepoids à l'Occident, ainsi qu'avec l'Organisation des pays exportateurs de pétrole l'OPEP et ses alliés, connus sous le nom d'OPEP+, qu'il compte poursuivre et développer. Moscou peut compter sur "une hausse estimée à 10% des prix des exportations de pétrole et à un commerce solide" …
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