Société
Paris 2024 : sécurité maximale à l’approche des JO
Lundi 15 juillet, un militaire de l’opération sentinelle a été blessé par un coup de couteau alors qu’il patrouillait Gare de l’Est (Paris). À l’approche des Jeux olympiques, la sécurité est renforcée à proximité des lieux de passage comme les gares et les aéroports. La France pourra compter sur des policiers étrangers pour assurer un niveau de vigilance élevé durant les JO.
Laura Renoncourt
15 juillet 2024 à 22:00
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Une attaque au couteau, une épaule touchée et un militaire envoyé d’urgence à l’hôpital. Voici comment on pourrait résumer la soirée du lundi 15 juillet, Gare de l’Est à Paris. Alors qu’il patrouillait, un soldat de la mission Sentinelle a été agressé. Son pronostic vital n’est pas engagé.
Le suspect, un homme âgé de 40 ans et de nationalité française. Au moment de l’agression, il aurait crié “Dieu est grand” se revendiquant catholique auprès des policiers. Il a tout de suite été interpellé par la police. Lors de sa garde à vue, il a expliqué avoir agi “parce que les militaires tuent des gens dans [son] pays, le Congo” rapporte l’AFP.
Interné en psychiatrie, l’individu était déjà connu des services de police pour avoir mortellement poignardé un jeune homme de 22 ans en 2018 à Châtelet-les-Halles (Paris). Il avait été déclaré irresponsable en raison de l’abolition de son discernement au moment des faits et avait donc été interné en psychiatrie. Après l’agression de ce lundi 15 juillet, une enquête a été ouverte pour “tentative de meurtre”. La piste terroriste a été écartée.
Des attentats déjoués
Il y a quelques mois, la France craignait un attentat sur son sol durant les Jeux olympiques (26 juillet - 11 août). En avril dernier, un mineur de 16 ans a été arrêté pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Sur son Telegram, le jeune homme évoquait un projet d’attentat à la Défense, le quartier des affaires aux portes de Paris. Dans ses messages, il disait vouloir “mourir en martyr au nom de l’Etat islamique pendant les Jeux olympiques” et demandait des conseils pour se confectionner une ceinture explosive. Il avait été placé en garde à vue en Haute-Savoie.
Un mois plus tard, un autre attentat visant le stade Geoffroy-Guichard, à Saint-Etienne, a été déjoué. L’enceinte, accueillera des matchs de football pendant la quinzaine olympique. Le jeune homme de 22 ans, ni fiché S, ni connu des services de police, a été placé en détention.
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