Géopolitique
Une interview musclée pour Kamala Harris sur la chaîne américaine Fox News
À moins de deux semaines de l’élection présidentielle américaine, la vice-présidente et candidate Kamala Harris s’est prêtée à une interview mercredi soir. Face au présentateur Bret Baier, Kamala Harris a navigué difficilement dans cette entrevue, sur une chaîne reconnue pour ses positions conservatrices.
Clara Pollet
17 octobre 2024 à 12:30
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Les échanges ont été particulièrement tendus entre Bret Baier et Kamala Harris, se concentrant sur trois points essentiels : l’immigration, l’économie et l’administration Biden. Pendant cette discussion de 30 minutes, Kamala Harris, tout en visant à séduire un électorat républicain, a cherché à tracer une ligne claire entre elle et Joe Biden. « Ma présidence ne sera pas la continuation de celle de Joe Biden. Comme chaque nouveau dirigeant qui prend ses fonctions, j'apporterai mon vécu, mes expériences professionnelles et des idées nouvelles », a-t-elle insisté.
Le débat a pris un tour encore plus vif lorsque Bret Baier l'a poussée sur la question de l'immigration, sujet phare de l'administration Trump. Évoquant les crimes attribués à des immigrants en situation irrégulière sous l'administration actuelle, Bret Baier a tenté d'obtenir des réponses précises. Kamala Harris, tout en exprimant de la sympathie pour les victimes, a rappelé que le Congrès avait élaboré un projet de loi bipartite pour renforcer la sécurité des frontières, initiative qui, selon elle, a été entravée par l'influence de Donald Trump.
Le ton s’est durci à plusieurs reprises, la vice-présidente ayant dû réclamer la possibilité de finir ses interventions face à un Bret Baier insistant. « Je suis en train de répondre au point que vous soulevez, et j'aimerais terminer », a-t-elle rétorqué lors d’une question sur l’immigration.
Des élections dans moins de 20 jours
À moins de trois semaines des élections présidentielles, Kamala Harris doit affronter de front Donald Trump dans une campagne marquée par des tensions et des accusations personnelles. Lors de l’interview, elle n’a pas hésité à rappeler ses critiques à l’égard de son rival, réitérant ses propos tenus quelques heures plus tôt en Pennsylvanie, où elle avait qualifié Donald Trump de « fasciste jusqu'au bout des ongles ». Dans un appel à l’unité des électeurs, elle a ajouté : « Quel que soit votre parti, peu importe celui pour lequel vous avez voté …
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