Tragédie sur un barrage agricole à Pamiers (Ariège) : une femme est morte percutée sur la RN 20 par un automobiliste étranger, son mari et sa fille sont blessés. Ils étaient membres de la FNSEA, principal syndicat agricole. Malgré la prudence affichée du gouvernement, apparemment ouvert au dialogue avec le monde agricole, la colère ne cesse de monter en Occitanie et dans d’autres régions françaises.
En suspendant le versement de ses subventions à l’établissement Stanislas, la mairie de Paris tente de fissurer le consensus relatif à l’enseignement libre existant depuis le début de la Ve République. Cette approche respectueuse des libertés n’a en fait jamais été acceptée par la gauche française.
Dans sa conférence de presse télévisée du 16 janvier, le Président de la République a multiplié depuis l’Élysée les promesses symboliques devant être réalisées avant la fin de son second quinquennat en 2027. Il a ciblé le Rassemblement national comme son principal adversaire dans un réquisitoire sans guère de relief.
Alors que la droite contestataire allemande est presque assurée d’atteindre, voire de dépasser les 20 % lors des prochaines élections européennes, sa tête de file désignée pour ce scrutin, Maximilian Krah, fait paraître la traduction française de son livre manifeste. Il y assume d’incarner une droite conservatrice et identitaire.
Le nouveau gouvernement confié à Gabriel Attal intègre à des postes importants Rachida Dati (Culture) et Catherine Vautrin (Santé et Travail), élues de poids issus des rangs de la droite LR. Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu et Éric Dupond- Moretti conservent les clefs des ministères régaliens. Le Quai d’Orsay et la rue de Grenelle changent de locataires. Une composition gouvernementale qui froisse une partie de la majorité présidentielle dont le Modem de François Bayrou.
En nommant un ancien socialiste de 34 ans, membre de sa garde rapprochée, comme Premier ministre à la place d’Élisabeth Borne, Le Président de la République fait le pari du macronisme décomplexé et du tout communication pour aborder les trois dernières années de son quinquennat à l’issue duquel il ne pourra se représenter.
En rendant hommage aux Invalides ce vendredi 5 janvier à celui qui présida de 1985 à 1995 la Commission européenne, mort la semaine dernière à l’âge de 98 ans, Emmanuel Macron honore celui qui préférait la société aux institutions politique, la technocratie à la démocratie et la supranationalité à la souveraineté. Retour sur un centrisme qui ne passe pas.
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