Régis LE SOMMIER

Nouveau Front Populaire : dans le clair-obscur des élections surgissent des monstres

Régis Le Sommier décrypte pour OMERTA la présence de Philippe Poutou, cadre trotskiste du NPA sur les listes du Nouveau Front Populaire pour les élections législatives.

[Analyse] Rassemblement National : quelle politique à l’international ?

Le directeur de la rédaction d'OMERTA analyse les lignes de force de la position du rassemblement national en terme de relations international, loin des poncifs et des idées reçues.

6 juin – 9 juin : le soldat Ryan n’a pas sauvé le soldat Macron

Le directeur de la rédaction d'OMERTA revient sur les résultats des élections européennes et la dissolution de l'Assemblée nationale.

[Éditorial] : Europe, si loin si proche

Notre directeur de la rédaction, Régis Le Sommier remet en perspective le scrutin de dimanche et livre ses impressions sur une élection qui se déroule sur fond de conflit en Ukraine et de fracturation des populations vivant sur le sol français.

[Editorial] Nouvelle-Calédonie : gouverner, c’est prévoir…

Les dégradations que vient de connaître le « caillou » ont atteint un montant de 700 millions d’euros, soit presque équivalent à celui des émeutes de juillet dernier en métropole. Pour une population de 270 000 habitants seulement répartis sur un territoire de 18 000 kilomètres carrés situé aux antipodes du pays, c’est assez réussi.

[MAKING OF] BOSNIE : FRÈRES ENNEMIS

Découvrez le making of de notre documentaire, "Bosnie : frères ennemis". Pour OMERTA, nos journalistes, Régis Le Sommier et Julie Péron sont retournés sur les vestiges de la guerre de Bosnie.

BOSNIE : FRÈRES ENNEMIS

Ces vingt dernières années, j’ai couvert pas mal de conflits. Celui de Bosnie s’est terminé il y a presque 30 ans, en 1995. Pourtant, j’avais oublié avant de me rendre là-bas pour notre nouveau documentaire, « Bosnie, frères ennemis », qu’une guerre n’est en réalité jamais terminée. En tout cas qu’elle ne s’achève pas avec la signature d’un traité de paix. Comme disent les Bosniaques de toutes communautés, musulmans, serbes ou croates, ici c’est la guerre, mais sans les armes. Du conflit, il reste donc les cicatrices jamais refermées, mais aussi ceux qu’on est allé chercher loin pour combattre ou qui se sont portés volontaires quand bien peu s’intéressaient au sort de la Bosnie. Parmi eux, Semin Rizvic. S’il est bosniaque d’origine, ce djihadiste revendiqué a combattu pendant la guerre avec la brigade El Moudjahid, formée de fanatiques religieux venus d’Afghanistan, d’Algérie et même de France. Pour « Bosnie, frères ennemis », nous l’avons retrouvé dans le village de Bocinja. Les communautés n’en finissent plus de compter leurs morts, de les célébrer, voire d’utiliser leurs tombes pour marquer le territoire. De Srebrenica à Kravica, le pays est une succession de massacres que le voisin souvent conteste ou ignore. Le passé a façonné le présent. Chacun s’observe, chérit ses propres douleurs. Si personne ne veut une nouvelle guerre, chacun y pense… Pour « Bosnie, frères ennemis », nous avons retrouvé et interrogé en exclusivité les acteurs de ce conflit, ceux du terrain, l’ADN d’OMERTA, mais aussi les décideurs, comme Milorad Dodik, président de la République serbe de Bosnie ou le général Morillon, commandant des forces armées de l’ONU en Bosnie-Herzégovine de septembre 1992 à juillet 1993. Régis Le Sommier

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