Chacun à leur manière, ils ont pris du recul sur l’émoi généralisé pour analyser la situation, et porter un avis mesuré aux yeux du grand public. L’un historien et anthropologue, l’autre ancien ministre des Affaires étrangères, Emmanuel Todd et Hubert Védrine sont tous deux accusés de faire le jeu de Vladimir Poutine, en osant constater des dysfonctionnements ou des erreurs de jugement de la part des pouvoirs occidentaux dans cette guerre. Pourtant, comme beaucoup d’autres, ils n’aspirent qu’à mettre fin efficacement au conflit.
La longue analyse du mensuel démonte l'unanimisme des journalistes occidentaux qui soutiennent unilatéralement l’Ukraine, sans aucune prise de distance.
Depuis une semaine, le gouvernement tunisien est pris sous le feu nourri de la critique, après l’annonce officielle de nouvelles mesures anti-migratoires. Une rhétorique « raciste » et « haineuse » selon la presse, qui répond par une indignation éthique à un problème géopolitique.
Pékin appelle du bout des doigts à une résolution pacifique du conflit en Ukraine, avec un plan de paix exposé ce vendredi. Pas de revirement particulier à l’horizon pour la diplomatie chinoise, qui soutient toujours la Russie face aux sanctions européennes, tout en appelant au «respect de l’intégrité territoriale» de l’Ukraine.
Tout le long de la ligne de front, on constate une multiplication des points chauds, avec des avancées minimes mais réelles des forces russes. Cette guerre tourne à l’usure, alors que les Ukrainiens se préparent à une hypothétique grande offensive russe et que Moscou s’appuie largement sur la supériorité de sa puissance de feu et tapisse d’obus les villes ennemies.
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