Faute de majorité parlementaire et prétextant l’ouverture des Jeux Olympiques, le Président de la République a renvoyé la formation d’un nouveau gouvernement à la mi-août. En attendant, Gabriel Attal et son équipe démissionnaire continuent d’expédier les affaires courantes. La situation est inédite mais pas sans solutions.
Le Parlement européen et l’Assemblée nationale inaugurent leurs nouvelles législatures cette semaine. Mais la principale interrogation politique concerne toujours le nom du nouveau Premier ministre français qui doit être nommé à Matignon par Emmanuel Macron.
Les élections législatives ont acté l’éparpillement de la représentation nationale, notamment du fait d’un scrutin uninominal à deux tours devenu obsolète. Le Rassemblement national est le premier parti de France mais n’a pu, cette fois encore, briser un « front républicain » qui contribue à enfoncer le pays dans un marasme politique néfaste.
Notre directeur de la rédaction, Régis Le Sommier remet en perspective le scrutin de dimanche et livre ses impressions sur une élection qui se déroule sur fond de conflit en Ukraine et de fracturation des populations vivant sur le sol français.
Même si son adoption entrainerait une rupture anthropologique majeure, l’euthanasie n’intéresse guère les Français. Bien organisé, le lobby promoteur du suicide assisté a su convaincre Emmanuel Macron de ne pas prendre en compte l’avis d’une grande majorité de soignants. A contrario, le nécessaire développement des soins palliatifs n’est pas garanti financièrement dans les années à venir.
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