En tirant sa révérence à 88 ans ce 18 août dans sa propriété de Douchy, l’acteur français de renommée internationale a réveillé la France d’une torpeur estivale. Il avait incarné au cinéma des personnages virils et insolents, à rebours des injonctions de la moraline contemporaine, dominant le septième art de son pays durant trois décennies.
Faute de majorité parlementaire et prétextant l’ouverture des Jeux Olympiques, le Président de la République a renvoyé la formation d’un nouveau gouvernement à la mi-août. En attendant, Gabriel Attal et son équipe démissionnaire continuent d’expédier les affaires courantes. La situation est inédite mais pas sans solutions.
Le monde des lettres françaises pleure la mort prématurée d’un romancier antimoderne, nostalgique d’une France généreuse où la douceur de vivre n’était pas un vain mot. Benoît Duteurtre avait redonné de fort belle façon leurs lettres de noblesse aux trains, aux vaches, à l’opérette et aux plages normandes.
Emmanuel Macron a accepté la démission de Gabriel Attal le mardi 16 juillet. Il continuera d’assurer les “affaires courantes” jusqu’à l’arrivée d’un nouveau gouvernement. Les candidats pour Matignon ne sont pas nombreux et sont loin de faire consensus.
C’est à cette proche de Lionel Jospin, devenue une universitaire très active dans financement de projet censés lutter contre le réchauffement climatique, que le Parti Socialiste pense pour prendre la tête d’un gouvernement de gauche issu du Nouveau Font Populaire. Le refus catégorique de Jean-Luc Mélenchon fait pour l’instant échouer ce projet.
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