À l’ère d’Internet et des réseaux sociaux, les pédocriminels ne se rendent plus devant les écoles, mais se cachent désormais derrière leur ordinateur. Pendant plusieurs mois, notre équipe a enquêté sur ces prédateurs du net. Sur des plateformes comme « Coco.gg » ou « Rencontre ados », certains envoient messages et images sexuellement explicites à des mineures et leur demandent des images intimes en retour. D’autres en revanche sont déterminés à aller jusqu’à la rencontre. L’une de nos journalistes s’est ainsi fait passer pour une jeune fille de moins de 18 ans et a obtenu un rendez-vous avec un individu d’une cinquantaine d’années. Au-delà de ces profils prêts à tout pour être en contact avec de jeunes mineures, certains hackers vont jusqu’à s’infiltrer dans les téléphones d’adolescentes pour voler leurs contenus. Ils revendent ensuite leurs photos et vidéos sexuellement explicites sur des canaux privés. Pire, ces cyberpédocriminels monnayent les informations personnelles de leurs victimes (adresse, numéro de téléphone, établissement scolaire, etc.). Une enquête exclusive sur une face sombre d’Internet.
Découvrez le making of de notre documentaire, "Bosnie : frères ennemis". Pour OMERTA, nos journalistes, Régis Le Sommier et Julie Péron sont retournés sur les vestiges de la guerre de Bosnie.
Ces vingt dernières années, j’ai couvert pas mal de conflits. Celui de Bosnie s’est terminé il y a presque 30 ans, en 1995. Pourtant, j’avais oublié avant de me rendre là-bas pour notre nouveau documentaire, « Bosnie, frères ennemis », qu’une guerre n’est en réalité jamais terminée. En tout cas qu’elle ne s’achève pas avec la signature d’un traité de paix. Comme disent les Bosniaques de toutes communautés, musulmans, serbes ou croates, ici c’est la guerre, mais sans les armes. Du conflit, il reste donc les cicatrices jamais refermées, mais aussi ceux qu’on est allé chercher loin pour combattre ou qui se sont portés volontaires quand bien peu s’intéressaient au sort de la Bosnie. Parmi eux, Semin Rizvic. S’il est bosniaque d’origine, ce djihadiste revendiqué a combattu pendant la guerre avec la brigade El Moudjahid, formée de fanatiques religieux venus d’Afghanistan, d’Algérie et même de France. Pour « Bosnie, frères ennemis », nous l’avons retrouvé dans le village de Bocinja. Les communautés n’en finissent plus de compter leurs morts, de les célébrer, voire d’utiliser leurs tombes pour marquer le territoire. De Srebrenica à Kravica, le pays est une succession de massacres que le voisin souvent conteste ou ignore. Le passé a façonné le présent. Chacun s’observe, chérit ses propres douleurs. Si personne ne veut une nouvelle guerre, chacun y pense… Pour « Bosnie, frères ennemis », nous avons retrouvé et interrogé en exclusivité les acteurs de ce conflit, ceux du terrain, l’ADN d’OMERTA, mais aussi les décideurs, comme Milorad Dodik, président de la République serbe de Bosnie ou le général Morillon, commandant des forces armées de l’ONU en Bosnie-Herzégovine de septembre 1992 à juillet 1993. Régis Le Sommier
Comment se rend-on en Russie aujourd’hui ? Quelles sont les conditions d’un reportage dans le Donbass ? Voici quelques éléments pour vous permettre de comprendre nos vies de reporter. Vous le constaterez, il nous arrive de rire et de prendre avec philosophie les péripéties d’un tel voyage qui n’a rien d’une sinécure : plus de 3 000 kilomètres en avion, en voiture, parfois à pied, entre check-points militaires, contrôles du FSB et routes verglacées et enneigées. Et au bout, il y a le Donbass. Au bout, il y a la guerre…
Le féminin sacré ? Vous en avez déjà entendu parlé ? Ce mouvement est peu connu, mais il se répand de plus en plus sur les réseaux sociaux. Signalé comme « dérive sectaire » par la MIVILUDES, il invite les femmes à se recentrer sur leur puissance intérieure, à travers des pratiques parfois douteuses et même dangereuses. La rédaction d'Omerta a enquêté plusieurs semaines sur ce phénomène, afin de vous plonger au cœur de ce féminin sectaire...
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