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De la mauvaise foi de Libération sur le Puy du Fou

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« Clairement antirépublicain, quitte à falsifier les faits » ; « vision réactionnaire et manichéenne » ; prêtres « emprisonnés pour pédophilie ». Le journal Libération n’a pas fait dans la dentelle pour critiquer le premier film du Puy du Fou. Mais cela, OMERTA l’avait prédit

Les méchants Villiers et le vilain manichéisme 

La famille Villiers, Libération n’aime pas ça. Au point que le journal y consacre bien des colonnes : le Puy du Fou serait donc une « entreprise de diffusion à grande échelle au service d’une idéologie réactionnaire ». On est loin du double « Meilleur parc d’attraction du monde », ses spectacles sur les Vikings, les mousquetaires ou les gladiateurs. Il n’en est visiblement pas de même du film, bien que sa qualité cinématographique ne mérite visiblement pas plus d’une ligne aux yeux de Libé. Seules quelques piques sont glissées grossièrement et sans grand sérieux. 

La description de « l’empire de Villiers » égrène donc les réussites du Puy, avant de tomber sur ce fatal projet de parc en Russie, à l’occasion duquel Philippe de Villiers avait rencontré Vladimir Poutine. Mais en plus, lourde charge au dossier, Vincent Bolloré -le seul patron de médias cherchant à les utiliser pour influencer l’opinion publique selon la gauche- a décidé de s’associer à la production du film. En troisième collaborateur, on retrouve Saje Distribution qui, selon Libération, a distribué le « film de propagande anti-avortement Unplanned ». 

Le manichéisme, que l’hebdomadaire ultra-progressiste a en horreur, est également dénoncé. Entre une analogie à la prise du Capitole par des supporters pro-Trump et une attaque à « l’imprégnation insidieuse » des idées de droite, c’est évidemment le manque de nuance qui a été souligné. 

Effectivement, les producteurs ont choisi pour héros François Athanase Charette, et le héros est décrit comme étant bon. Un scoop, révélé exclusivement chez nos confrères. 

 
L’intouchable Révolution 

Évidemment, le vrai débat se situe largement plus dans la guerre de mémoire liée à la Révolution française, dont on s’étonnera toujours que la gauche socialiste s’empare alors que son instigatrice fut la bourgeoisie libérale. C’est qu’il y a le Progrès. 

En cinquième page, on peut lire un article intitulé : « Les productions du Puy du Fou vendent un message antirépublicain ». On y lit un entretien avec Guillaume Lancereau, co-auteur du Puy du Faux, vivement favorable aux Lumières et opposant au camp national à ses heures perdues. 

Le sujet principal, c’est bien entendu le génocide vendéen. Cette thèse, émise par Reynald Secher dans les années 80, expose une vision selon laquelle les dirigeants sous la Révolution ont cherché à exterminer le peuple vendéen. Appuyée par les très nombreux massacres et ordres de révolutionnaires comme Jean-Baptiste Carrier, elle est assez largement contestée pour deux raisons : l’emploi du terme « génocide », et la remise en question afférente à l’héritage de la Révolution française. 

Le premier point est directement contredit dans l’article avec un raisonnement étonnant. « Il n’y a pas de dimension ethnique en Vendée, et donc pas d’identité vendéenne ». L’identité, pour Guillaume Lancereau, est ainsi fondée sur le caractère ethnique d’un peuple. Une pensée peu républicaine, mais dont le raisonnement se poursuit facilement : il n’y avait pas d’ethnie vendéenne, donc il n’y a pas eu de génocide. Par ailleurs, la responsabilité de la Révolution est tout à fait mise de côté : ce n’est pas la volonté de Barère ou de Carrier –auteur des noyades de Nantes durant lesquelles plusieurs de milliers de civils ont été exécutés dans la Loire- qui a permis les massacres de Vendée. « Ce n’est donc pas par excès d’État » qu’environ deux cent mille Vendéens ont été tués ou que les colonnes infernales ont brûlé des villages entiers. À l’époque, l’écrivain révolutionnaire Gracchus Babeuf proposait déjà le terme de « populicide », le terme « génocide » n’étant apparu qu’après la Seconde Guerre mondiale. 

Balayer devant sa porte 

L’idée ensuite instillée est celle d’une « propagande » catholique et réactionnaire de droite dans les écoles. Horreur, enfer et damnation ! 

Jamais on n’a entendu Libération pousser des cris d’orfraie lorsqu’il s’agissait de diffuser des contenus ouvertement idéologiques en primaire ou au collège, jamais un film n’avait subi une telle charge pour son contenu, alors même que l’hebdomadaire ultra-progressiste louait le travail d’historien réalisé dans Tirailleurs, film avec Omar Sy racontant le sort des tirailleurs sénégalais durant la Première Guerre mondiale. Or, contrairement à Vaincre ou mourir, celui-ci avait également reçu de l’argent du Fonds pour la Diversité du CNC (Centre national du cinéma). 

Ainsi s’achève le dossier : « Il y a cette intention manifeste d’ancrer un peu plus dans les esprits l’idée que la France était glorieuse quand elle était catholique et monarchique ». Et si c’était le cas ? 

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