Les forces de sécurité indiennes ont tué au moins 16 rebelles maoïstes lors d’un affrontement dans le Centre-Est de l’Inde, dans l’État de Chhattisgarh, samedi 29 mars.
Cette opération fait partie d’une série de renforcements des actions gouvernementales contre l’insurrection naxalite qui dure depuis les années 1960. Le bilan pourrait encore augmenter, car les forces de sécurité continuent de fouiller les zones forestières du district de Sukma, où des armes lourdes, comme des lance-roquettes et des fusils d’assaut, ont été retrouvées.
Le mouvement maoïste, né dans les années 1960 au Bengale-Occidental, lutte contre le gouvernement indien en revendiquant des droits pour les populations marginalisées, notamment la redistribution des terres et des ressources naturelles des régions. Malgré une présence armée considérable de 15 à 20 000 membres à son apogée, l’insurrection a été significativement affaiblie par les opérations militaires menées par New Delhi, notamment dans la région du « Couloir rouge », un haut lieu de l’activisme maoïste.
Le ministre de l’Intérieur indien, Amit Shah, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à éradiquer cette rébellion d’ici 2026. Cette dernière attaque fait suite à d’autres combats ayant causé la mort de plus de 110 rebelles maoïstes depuis le début de l’année, et à la perte de plusieurs soldats dans des attaques ciblées. En dépit de la violence des répressions, la rébellion continue de résister, alimentée par des frustrations persistantes concernant l’injustice sociale et économique.
