Le 2 avril 2025, le président américain Donald Trump a annoncé l’instauration de nouveaux droits de douane mondiaux, créant une onde de choc sur la scène internationale.
Selon lui, ces « droits de douane réciproques » sont une réponse directe aux pratiques commerciales injustes dont les États-Unis seraient victimes. Les secteurs affectés incluent principalement l’automobile, l’aéronautique, et les produits alimentaires, avec des hausses de 20% sur les importations en provenance de l’Union européenne.
La réponse internationale a été variée, mais dans l’ensemble, les réactions ont été plus mesurées que prévu. Le Brésil a été l’un des premiers à réagir en adoptant une loi de réciprocité, permettant au gouvernement de prendre des contre-mesures contre les États-Unis, tout en s’engageant à utiliser l’Organisation mondiale du commerce si nécessaire. Du côté européen, Ursula von der Leyen a exprimé des regrets profonds, mais a assuré que l’UE était prête à réagir en cas d’échec des négociations, tout en soulignant l’importance du dialogue.
Les pays asiatiques, tels que la Chine, ont pris une position similaire, exhortant les États-Unis à annuler ces taxes unilatérales, sous peine de déclencher des représailles. Pékin a évoqué des contre-mesures pour protéger ses intérêts commerciaux. Le Japon, quant à lui, a fait part de ses préoccupations concernant la conformité de ces taxes avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce, tout en appelant Washington à reconsidérer sa décision.
Les pays européens, bien que déçus, ont exprimé leur volonté de négocier. Le Royaume-Uni, en particulier, a opté pour une approche calme, cherchant à conclure un accord avec les États-Unis pour atténuer l’impact des nouvelles mesures. En France, Emmanuel Macron a réuni les représentants des secteurs les plus touchés, comme l’aéronautique et les vins et spiritueux, afin de discuter des stratégies de riposte. La Fédération des exportateurs de vins et spiritueux a d’ailleurs estimé que les ventes pourraient chuter de 20 % aux États-Unis.
Cependant, malgré les efforts diplomatiques, les analystes estiment que ces nouvelles taxes risquent de provoquer une guerre commerciale mondiale, avec des conséquences économiques importantes à une époque de tensions géopolitiques croissantes.
