Trois militaires américains ont été tué dans une attaque de drone, probablement venue d’Irak, dans la nuit du 27 au 28 janvier en territoire syrien, près du point frontalier commun entre l’Irak, la Jordanie et la Syrie. Une vingtaine d’autres soldats auraient été blessés. Les autorités de Washington y voient la main de l’Iran ce que ce dernier pays nie farouchement. Les troupes américaines stationnées en Syrie ont de nouveau été la cible de tirs de missiles le lundi 29 janvier, cette fois dans le nord-est du pays. Pour les milieux néo-conservateurs américains, le but de l’Iran serait de chasser dès que possible les États-Unis du Moyen-Orient.
En Israël, le rassemblement réclamant la relance de la coalition israélienne à Gaza, alors que toutes les colonies juives y avaient été démantelées dans le passé a créé un remous dans le pays et à l’international. Il faut dire que pas moins de onze membres de l’aile droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu à ce rassemblement qui s’est tenu à Jérusalem, dans le quartier des ministères, dimanche 28 janvier et a également évoqué un « transfert » des Palestiniens de Gaza.
Négociations discrètes pour un cessez-le-feu
Au Yémen, le harcèlement des navires occidentaux par les rebelles Houthis pro-iraniens se poursuit. Les conséquences s’en font sentir jusqu’au port du Havre, puisque le détour des porte-conteneurs du canal de Suez ralentit leur arrivée en Europe. Le samedi 27 janvier, les États-Unis ont frappé un site abritant des missiles prêt à être utilisés par les Houthis contre les navires occidentaux, et ce en représailles de l’incendie causé à un pétrolier britannique, le Marli Luanda, dans le golfe d’Aden. Ce navire a été secouru par les marines américaine, française et indienne.
Suite à des négociations multilatérales qui se sont déroulées à Paris, le Hamas a conditionné la libération des otages encore détenus à Gaza à un cessez-le-feu définitif dans le conflit qui l’oppose à Israël depuis l’attaque terroriste du 7 octobre. De son côté, Israël annonce être en mesure de redéployer certaines troupes engagées dans l’enclave palestinienne au nord de son territoire, face aux positions tenues par le Hezbollah libanais. A la lecture de ces événements et déclarations, force est de constater que rien n’est en passe d’être réglé au Moyen-Orient même si les différentes parties en présence continuent de se parler.