Les prix du pétrole ont poursuivi leur baisse ce lundi, plombés par la perspective d’une reprise des exportations depuis le Kurdistan irakien. À 9h59 GMT, le Brent de mai s’échangeait à 73,88 dollars le baril (-0,23 %), tandis que le WTI d’avril chutait à 70,18 dollars (-0,31 %).
Bagdad a confirmé dimanche que toutes les procédures avaient été finalisées pour relancer l’exportation de 185 000 barils par jour via l’oléoduc Irak-Turquie, après deux ans d’interruption. Une annonce qui accroît la pression sur les cours du brut, déjà affectés par les incertitudes géopolitiques et la politique énergétique américaine.
En parallèle, les discussions initiées par Donald Trump avec Moscou pour mettre fin au conflit en Ukraine suscitent des interrogations. Une levée des sanctions occidentales contre le pétrole russe, en cas d’accord, pourrait accentuer l’excédent de l’offre mondiale. L’Union européenne tiendra un sommet extraordinaire le 6 mars pour définir sa position.
Les tensions au Moyen-Orient restent également en ligne de mire. Israël et le Hamas maintiennent une trêve fragile, tandis que la Turquie intensifie son offensive contre les forces kurdes en Syrie, remettant en cause la stabilité régionale et l’avenir des exportations pétrolières du Kurdistan syrien.
