Le maire démissionne la machine médiatique s’emballe
Quelques semaines plus tard, le projet est abandonné et le maire Yannick Morez démissionne. Dans une lettre envoyée au porte-parole du gouvernement, après l’incendie de son domicile ce dernier met en cause la responsabilité de l’Etat « Sans préjuger de l’enquête qui devra faire toute la lumière dessus, écrit Yannick Morez, cette attaque s’inscrit dans un climat tendu fait de menaces et d’intimidations, dans le cadre notam-ment d’un Cada décidé par l’État, à Saint-Brevin ». La réponse médiatique de l’Etat est sans appel, à l’origine de tout ces maux, l’ultra droite et son cortège de « groupuscule », de milices prête à tout pour arriver à ses fins. Les grands médias et les chaines d’information en continue, construisent un récit médiatique qui dé-nonce la violence de cette dernière en relevant la complicité des partis politiques Reconquête et le Ras-semblement National, qui se sont pourtant désolidarisés de tout acte de violence.
L’avis contradictoire, deux jeunes identitaires témoignent
Pour faire la lumière sur tous ces évènements, OMERTA a recueilli les témoignages de deux militants indé-pendants, Tom et Romain*, tout deux présents à la manifestation du 29 avril. Si les militants refusent de condamner l’incendie des deux voitures du maire Romain relativise : « l’acte incendiaire était un fait isolé, personne ne connait l’auteur, cela n’avait rien d’une décision prémédité, par un groupe d’activiste » il s’indigne également de la différence de traitements entre les violences commises par l’extrême droite et l’extrême gauche : « La voiture d’un manifestant a également été incendié par les antifas mais personne dans les médias n’a pris la peine de relever cet acte. » et de rajouter « à écouter BFM TV, les responsables des violences ont été uniquement le fait de l’extrême droite, alors que si la manifestation a dégénéré cet avril, c’est bien le fait des activistes d’extrême gauche ». Tom donne également sa version des faits « On est arrivé à 80 sur le parking les policiers nous attendait, comme de toute façon on savait qu’on allait être fouillé, on est venu sans aucun matériel, pas de cagoules, pas d’arme, rien », « Quand on a voulu rejoindre le cortège, 200 antifas « Deux cents antifa nous attendait de pieds ferme pour nous empêcher d’accéder à la manifestation. » Les militants pas armées doivent subir les jets de projectile : fumigène, pavés, bouteilles remplis d’excréments, mais parviennent après dix minutes d’affrontement à rejoindre le cortège. « Bien sûr on s’est défendu, mais initialement nos intentions durant cette manifestation étaient pacifiques ».
A l’origine de la montée des violences, à qui la faute ?
Pour Yann Vallerie rédacteur en chef de Breizh-Info, qui a suivi cette affaire depuis le début, le principal responsable de cette situation est l’Etat, ainsi que le maire qui ont soutenu coute que coute ce projet contre l’avis général. « Bien sûr le maire n’avait pas de marge de manœuvre, puisque la décision d’installer un CADA, dépend du préfet sur ordre du ministère de l’intérieur, mais celui-ci n’a jamais pris la peine de consulter la population par référendum, pour connaitre l’avis de ces administrés ». « Si l’on en arrive à de telles extrémités, c’est parce que les citoyens ne sont jamais consultés, alors qu’ils sont les premiers con-cernés. Tant que l’on n’introduira pas un minimum de démocratie directe au niveau local, la colère des gens ne retombera pas ». A propos de la démission du maire selon lui cette décision est les résultat d’une « impasse politique », où l’Etat refuse de prendre ses responsabilités sur des décisions dont il est à l’origine et un maire qui refuse d’écouter ses élus.