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Trans : la confusion des genres

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Dans le fond, qu’est-ce qu’une personne trans ? Transsexuel, transgenre : les définitions ne sont pas claires, et nombre de Français ignorent tout de ce phénomène, et du combat mené par les transactivistes.

Pour le résumer simplement, on pourrait dire ceci : « une personne transgenre est une personne qui ne se ressent pas appartenir au sexe avec lequel il est né ». Plus spécifiquement, le genre est, pour une partie des féministes, « l’ensemble des stéréotypes associés à un sexe ». Alors, rien de plus simple que d’en changer en adoptant le comportement de l’autre sexe ?

L’affaire est plus complexe. En effet, les transgenres choisissent de modifier leur corps pour être en adéquation avec celui qui leur correspondrait vraiment. Pour les trans, le genre est construit socialement. Faisant leur le mot de Simone de Beauvoir, « on ne naît pas femme, on le devient », ils disent être nés dans le mauvais corps, dissociant ainsi totalement celui-ci de leur esprit. Le genre, celui de femme, d’homme, voire de non-binaire, serait tout à fait indépendant de toute détermination sexuée. Le sexe serait ainsi « assigné à la naissance », et pas simplement observé selon eux.

Il existe donc bien transition sociale, et transition médicale. Depuis les années 1950, le changement de sexe est accompagné par un corps médical en quête de progrès. L’État et des associations se démènent pour faciliter l’accès aux soins et l’inclusion. Mais l’absence de discernement dont ils font preuve peut avoir de graves conséquences. À cause des hormones prises pour se féminiser ou se masculiniser, nombre de trans se voient « assigner » un traitement à vie, irréversible en cas de transition complète.
 
Des conséquences parfois terribles

Le témoignage de Jade, une femme trans (homme devenu femme) est édifiant à ce sujet. Elle raconte ainsi avoir attrapé une maladie rare et incurable suite à ses traitements, qui l’a rendue dépendante à vie des médicaments. En cause notamment, les bloqueurs de testostérone. Parmi les conséquences possibles des transitions, on voit notamment les cancers et les problèmes cardiaques, phénomène encore mal documenté. Une question éthique se pose alors pour les médecins : ont-ils le droit de faire d’une personne en bonne santé quelqu’un de malade à vie, et ce sur la base d’un ressenti ?

Mais ces problèmes de santé ont également des conséquences psychologiques. Si les « détransitionneurs » sont encore marginaux, bien qu’en constante augmentation, la transition ne règle pas tous les problèmes. Un autre trans confie ainsi toujours avoir des pensées suicidaires : « Environ une fois par mois. » Alors que le changement de genre – ou de sexe – apparaît souvent comme une solution « magique », il s’avère que la réalité est bien plus complexe.
 
L’autodétermination, égérie des trans
L’un des principes fondamentaux de la transition est celui de l’autodétermination, grâce au « consentement éclairé ». L’idée derrière ce concept, c’est celle que l’individu est la meilleure personne capable de savoir ce qui est bon pour lui, car il est le seul à « ressentir ». Une vision d’autant plus terrible, qu’elle s’applique aux enfants.

La mère d’Isabelle, jeune fille souhaitant devenir un garçon, raconte ainsi à OMERTA les coulisses du changement de sexe de son enfant. Ce dernier se sentait mal, avait sans doute pour elle des problèmes qu’un psychologue pourrait régler. Ce qu’elle dénonce, c’est l’unicité de la solution existante. La transition est parfois presque encouragée par les médecins, qui font la promotion de leur service. L’âge de la transition joue aussi beaucoup : sans avoir la maturité nécessaire, il est souvent difficile d’échapper au phénomène de mode.

Les enfants étant incapables de vision à long terme, ils cherchent une solution magique et immédiate à leur souffrance. C’est donc le manque de recul des médecins que dénoncent certains opposants, arguant que des personnes deviennent trans pour de mauvaises raisons. Des personnes qui n’aiment pas leur corps peuvent trouver en la transidentité une solution. C’est aussi une manière de paraître, d’apparaître. Pour le docteur Ouafik, qui accompagne les « transitionneurs », le corps médical n’a pas à choisir pour les individus, qui sont « libres de se planter ». Avec des conséquences souvent irréversibles.
 
Pour conclure, notre reporter Amélie Menu a choisi de vous adresser à tous un message :  
 
En tant qu’enfant de cette génération « millenials » biberonnée au progressisme, j’ai connu dans ma vingtaine des questionnements sur mon identité et j’ai été influencée par le discours trans qui commençait à émerger à cette époque. Après plusieurs années, j’ai fini par résoudre ces problématiques identitaires et saisir les limites de ces discours progressistes. 
Aujourd’hui, alors que j’entame ma trentaine, voyant le phénomène trans prendre de plus en plus d’ampleur, j’ai décidé de mener mon enquête. Le sujet trans est de plus en plus médiatisé et les demandes de transitions médicales et sociales explosent, notamment chez les jeunes.
Ce phénomène divise. Certains y voient une marque de progrès et de libération, tandis que d’autres, inquiets, appellent à la prudence.
Ce documentaire pédagogique permettra à ceux qui sont éloignés du sujet d’en comprendre les enjeux. Il permettra aussi d’approfondir la question pour ceux qui s’y intéressent déjà grâce aux observations et analyses pertinentes de médecins spécialisés dans le domaine et de témoignages touchants.
L’ambition principale de ce film est d’éclaircir le sujet de la transidentité, de plus en plus opaque et inaccessible aux non-initiés. Cet exercice de vulgarisation me semblait nécessaire pour permettre au plus grand nombre de se faire une idée propre sur cette révolution sociétale qui nous concerne tous.
La réalisation et la diffusion de ce documentaire ont été la cible de pressions de la part de certains militants, de censure et de menaces, témoignant du climat délétère qui règne autour de ce sujet. Ce film tend pourtant à inviter chacun à participer à ce débat essentiel d’une façon informée et bienveillante. En espérant de tout cœur, que chacun d’entre vous y trouvera une réponse à ses interrogations et une fenêtre sur ce monde marginal, souvent volontairement opaque.
 
Amélie Menu

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